Argentine 2017
du 03/08 au 13/09/2017


Colon - Entre rios - Le 03/08/2017
Nous passons la frontière très rapidement. Nous n'avons pas de fouille sanitaire. Nous allons directement à l'office du tourisme. Nous allons demander l'autorisation de stationner sur l'esplanade qui est maintenant interdite aux campers, et la clé wifi. Nous allons ensuite chercher de l'argent et là, ça se complique. Impossible de retirer dans deux banques. A la Banco Union, le préposé s'en fout et nous envoie chercher ailleurs. Par contre, à la Banco Entre Rios, le charmant jeune homme vient avec nous, va se renseigner et nous informe que nos cartes ne passent pas avec leur système de transmission Link. Nous allons en face à la Santander qui elle utilise le système Banelco, et ça fonctionne ! Yes ! Ça nous aura tenu occupé deux heures... Pendant, que je « wifite », Francis va enfin acheter quelques victuailles.

Direction Cordoba - Les 04 & 05/08/2017
Nous achetons notre nouvel Atlas de Rutas des routes d'Argentine, indispensable. Nous empruntons une route qui pendant 15 km nous effraie... Trous, creux, bosses... Une horreur. Heureusement que cela ne dure pas. Notre idée est de passer rapidement les départements d'Entre Rios et de Santa Fé. Pas trop de choses qui nous intéresse. Nous traversons la charmante ville de Villa Elisa, puis trouvons notre premier bivouac dans un minuscule village Las Tunas qui nous offre une belle pelouse à coté du terrain de foot.

Ensuite, c'est journée péage... Un coup, nous sommes en catégorie 1, puis en 2... Ah ! Nous avons aussi droit à notre contrôle policier d'Entre Rios, Nous refilons nos copies de papiers, la fliquette (qui serait charmante avec un sourire) fait le tour du véhicule (raté ! Nous avons nos bandes fluo et le disque...), et nous demande notre extincteur... Encore raté ! Nous en avons un et il a le mano !!! Dépitée, elle nous laisse repartir. Yes !
Bivouac pas trop top à une station, douche et bruit. Je décide d'aller voir la grande tache bleue sur la carte, Mar Chiquita.

Miramar - Cordoba - Les 06 & 07/08/2017
Nous arrivons dans une station au bord de la lagune Mar Chiquita. C'est la plus grande lagune salée de 6000 km2 (100 km de long par 80 km). Sa salinité vient du sulfate de sodium présent dans le sol. Elle est supérieure à celle de l'océan, même si des espèces d'eau douce s'y sont acclimatées. Nous trouvons un bivouac tranquille, herbeux. Des oiseaux nous accueillent. C'est dimanche et nous croisons une foule pêcheurs.

Nous avons droit à un magnifique couché de soleil.

Le lendemain, nous discutons avec un charmant monsieur qui s'intéresse au mobilier de Ch'uru. Il souhaite aménager une ancienne ambulance. Il nous apprend que les poissons sont vivants à cette époque car le niveau de la lagune est haut, donc moins de sel. Ensuite, ils vont mourir. Nous partons nous promener et sommes heureux de voir des flamants. Hier, avec le monde partout, ils s'étaient fait discrets.

Nous allons faire un nouveau tour en direction du village à la recherche de poissons à la vente... Y'en a pas ! Tant pis.

Nous ne rechignons pas devant un autre couché de soleil...

Vers Cordoba - Les 08 & 09/08/2017
Après cette super halte, nous reprenons la route. Premier bivouac en bord du rio Primero. Lors de notre recherche, nous sommes arrêtés par un homme qui nous déconseille le coin, il est vrai que des débris de verre sont partout. Nous poussons plus loin et trouvons après quelques kms un coin propre, herbeux avec un bel arbre. Nous voyons passer des couples, personnes âgées qui font leur promenade. On reste. Super nuit. Le lendemain, nous allons passer une nuit à Campo Alegre.
RP 20 - Los gigantes - Cordoba - Du 10 au 12/08/2017
Marcello nous ayant rassuré sur la météo, nous partons. Nous prenons une route en ripio magnifique. La vitesse de pointe n'est pas élevée à mon grand plaisir. Que du plaisir, même si parfois la route n'est pas trop top. Nous nous élevons à 1800 m, au dessus des nuages qui nous cachent la vallée. Nous sommes sur un immense plateau de la Pampa San Luis. Mica et quartz sont partout en plus du granit.

Nous redescendons à 1680 m et trouvons un bivouac à proximité du Rio Yuspe. Belle plage de sable, promenade en bord du Rio.

Après une bonne nuit, nous reprenons allégrement notre route. Trop belle ! Et ça monte, ça monte. Puis ça descend... Plateau à 2000 m, pampa, rivière... et tôle ondulée ! Mais que c'est beau.


Nous finissons par arriver au petit balneario de Tala Canada, propre et gratuit. Nous y restons le lendemain. Il nous faut un petit coup de chauffage. 0°, c'est pas top.

Nono - Cordoba - les 13 & 14/08/2017
Nous décidons d'aller vers le village de Nono. Nous profitons pour acheter poulet grillé et frites au grand plaisir de Francis. Nous ne trouvons pas un coin pour se garer pour aller voir les gorges de Mina Clarevo et nous n'avons pas envie de tourner en rond. Nous trouverons notre bonheur à Nono en bord du rio. Les nuits sont plus froides qu'en altitude ! Du -3.... Merci chauffage de ne pas tomber en panne...

Nous sommes ici pour voir en particulier le Musée Rocsen. Il a été créé par Jean Jacques Bouchon qui est arrivé en Argentine en 1950. Collectionneur et anthropologue passionné, il a eu l'idée de construire son musée « polyfacétique » et s'y consacre depuis 48 ans. Un homme exceptionnel que nous avons eu la grande chance de rencontrer.

Pendant que Francis se régale avec l'atelier de mécanique, les voitures, motos et avion, je contemple avec délectation les tableaux d'intérieur de maison reconstituée suivant le modèle anthropologique. C'est le point fort de ce musée éclectique, on découvre, redécouvre, des panneaux explicatifs sont à disposition. On replonge dans son enfance... Que du bonheur. Nous y avons passer la journée.

Sans subvention, Monsieur Bouchon continue à créer d'autres salles. Cette année, la partie médecine, maternité va s'ouvrir.

p.n. quebrada del condorcito - cordoba - les 15 & 16/08/2017
Pour nous rendre au parc, nous empruntons la RP 34, superbe route qui nous monte à 1 900 m environ à travers les roches en surplombant la vallée d'où nous venons. Le parc est à 1 820 m. Nous allons à l'entrée qui nous permettra d'aller à pied voir les Condors à partir du balcon nord. Un chemin descend plus profondément dans le parc que nous gardons pour la prochaine fois.

Ce parc est gratuit comme la majorité des parcs et réserves nationales. Nous enregistrons notre arrivée et demandons à bivouaquer pendant deux jours. Après avoir fait la connaissance d'un oiseau pas farouche, nous allons nous promener sur un sentier d'interprétation. Nous sommes dans La Pampa d'altitude d'Achala. Il y a beaucoup d'espèces de plantes et d'animaux endémiques, Nous sommes en fin d'hiver et les couleurs chaudes des herbacés en attente d'eau nous plaisent. Ce parc est aussi un réservoir d'eau pour la province. Grandes variations thermiques, en été des vents humides permettent la formation de nuages. L'eau est retenue par la végétation et descend lentement vers les principales rivières de Cordoba.

Concernant les espèces endémiques... nous voyons le Tabaquillo et le Maiten (les arbres), la Cola de Quirquincho (arbuste), par contre le lézard, le renard et la vipère... Nada... On aura plein d'autres oiseaux pour nous consoler.

Le lendemain nous filons vers les Condors. Belle traversée à pied dans la pampa. On adore. Nous aurons la chance d'observer un condor au repos sur le bord de la falaise, et de marcher le nez en l'air en observant le vol d'un groupe. Que du bonheur.

Villa carlos paz - cordoba - du 17 au 19/08/2017
Nous allons au camping ACA. Au début, l'idée était de prendre un bus de là et d'aller faire le centre de Cordoba... Trop compliqué ! Il faut prendre un bus qui nous emmène au terminus de Carlos Paz, puis nous prenons un autre pour un autre terminus à Cordoba, ensuite un bus pour le centre !!! Horreur ! J'ai cru être revenu en arrière, en un temps où il me fallait deux heures de transport en commun pour aller travailler ! Vade retro satanas !
Nous avons un gros hoquet lorsque la jeune préposé nous annonce le prix journalier, nous ne sommes pas sociétaires... Nous avons du lui faire pitié avec notre air dépité, car elle nous fait quand même le prix sociétaire ! Yes ! C'est quand même pas donné, du coup on l'amorti en faisant toute notre lessive et je squatte la wifi de bureau pour mettre à jour le site. Ça c'est fait !
alta gracia - cordoba - le 20/08/2017
Nous allons dans la ville d'Alta Gracia pour visiter le musée du Ché, que nous trouvons trop cher malgré l'intérêt que je lui porte. Nous profitons par contre de l'estancia jésuite qui est à l'origine de la ville. Très beau musée municipal et gratuit de surcroit. Nous y passons un agréable moment. Par contre, je suis choquée d'apprendre que les jésuites y avait environ 300 esclaves noirs... J'étais resté sur le fait qu'il avait combattu contre l'esclavage des Guaranis... Belle petite église, mais nous avons été discret car le prêtre y officiait.


Villa général belgrano - cordoba - le 21/08/2017
Après un bivouac au bord de l'eau, nous sommes étonnés du nombre de voitures sur la route... C'est férié ! Nous traversons la ville fondée par les survivants allemands du navire de guerre Graf Spee qui coula non loin de Montévidéo pendant la seconde guerre mondiale. Le style de la ville nous ayant amusé, nous allons y flâner.

a travers la montagne - cordoba - les 21 & 22/08/2017
Nos amis Catherine et Eric Doiteau nous ont parlé d'une traversée sympa pour arriver sur la province de San Louis. Sur ma carte, elle commence en ripio et fini en chemin. Nous ne devrions pas voir grand monde !
Dès le début, nous sommes enchantés. Derniers petits villages où l'on se ravitaille, pont à proximité duquel une pause bivouac doit être super, barrage où l'eau est bien basse, mais surtout des paysages que l'on aime. Le vent risquant de souffler sur les hauteurs, nous ne résistons pas au nom du village de Lutti. Tant mieux, car nous trouvons un coin sympa au dessus d'une rivière.

A partir de là, nous empruntons une piste sympa, bien que la moyenne ne soit pas des plus rapide, nous ne nous ennuyons pas. Seul le fait que temps soit couvert nous ennuie un peu. Ensuite, nous retrouvons avec regret le goudron, la ville, les gens et le bruit...



Sur la RP 29 - la rioja - le 24/08/2017
Route assez monotone, mais en bon état. A la pause de midi nous essayons de trouver le chemin d'une estancia pour un camionneur perdu. Pour l'arrêt du soir, nous fixons notre choix sur un barrage à El Portezuelo. L'eau y est très basse, mais ça nous parait bien. Des pêcheurs nous assurent que c'est tranquilo. Cool, d'autant qu'il y a plein d'oiseaux.

La rioja - la rioja - les 25 & 26/08/2017
L'idée, c'est de visiter deux musées qui m'intéresse et d'aller voir le plus vieux couvent d'argentine. Nous arrivons directement sur la Plaza 9 de julio. Le parking est payant, mais comme c'est à carte... Nous y passerons une nuit bruyante. En premier, direction la place principale et l'office du tourisme. Heu... c'est fermé et tout ne réouvre qu'à partir de 16h30. Nous essayons les wifi des différentes places en attendant. Pas très concluant.

Nous allons voir le musée folklorique, très sympa. C'est surtout sa salle consacrée à la mythologie des populations aborigènes qui m'attire. Nous aimons bien aussi la cuve en cuir (le lagar, cuir étiré utilisé pour fouler le raisin) qui sert à faire le vin « patero ».


Ensuite, c'est le couvent de Santo Domingo. Il fut bâti en 1623 par les indiens Diaguita. Le dernier tremblement de terre ayant fendu la majeur partie du bâtiment, il fut restauré. La porte d'origine sculptée par les indiens est en algarrobo.

Nous visitons le petit musée d'art religieux et le patio en compagnie d'une charmante vieille dame.

Nous faisons une halte au marché artisanal...

Le lendemain, après une nuit très bruyante, nous allons visiter le musée Inca Huasi. Il fut conçu à partir de la collection particulière d'un moine franciscain, Frère Bernardino Gomez. Le directeur nous a accompagné et fait un cours sur l'archéologie. Détection et compréhension des symboles sur les poteries, les sculptures. Le rôle social du Cacique et du Chaman, la place de la femme dans ces sociétés (Ciénaga, Condorhuasi, Aguada, Sanagasta et Belén), le rôle dévastateur de la religion catholique sur ces aborigènes et leur modèle de culture, ... Bref, nous y avons passé la matinée. A voir sans modération.


Puis, voulant dormir au calme, nous prenons la RN 75. Arrivé au barrage, nous prenons un chemin. Bord de l'eau pas super propre, mais très calme.

rn75 & rn60 - les 27 & 28/08/2017
La RN 75 est très belle. Beaux paysages de montagnes sableuses et de ses cactus. On achète du pain casero en bord de route. Nous buvons le mate avec le couple qui tient un petit magasin dans un village... Nous trouvons un site avec une petite église pour midi... et on y reste pour le bivouac.

Après une super nuit, nous reprenons la route vers Fiambala. C'est la route de l'adobe ou pisé. Beaucoup de maisons sont en ruine. Mais c'est sympa et dépaysant. Notre bivouac, c'est une église en adobe rénové qui nous l'offre.


Fiambala - Catamarca - Du 29/08 au 01/09/2017
Belle route pour arriver à Fiambala. A l'entrée, nous allons visiter l'église de San Pedro en adobe. Un jeune guide nous en explique l'histoire... ou la légende. La voici :
« Le capitaine Carrizo était engagé dans le commerce, il avait fait de longs et douloureux voyages au Haut Pérou et à la Bolivie, où il avait mené des mulets, des raisins secs, des aguardientes et des objets en provenance de Castille, tels que les meubles, l'argent et les bijoux.
Sur l'un de ces voyages, dans une ville perdue en Bolivie, il a appris que dans une église presque détruite, les indigènes vénéraient San Pedro, qu'ils offraient des cultes barbares avec peu de dévouement et de respect. Lorsque Domingo Carrizo est entré dans le temple pour prier et voir Saint-Pierre, il a senti le désir de le prendre avec lui, mais pour cela, il a demandé au saint que « s'il voulait venir, à minuit, la porte du temple devrait être ouverte ». Le capitaine Domingo Carrizo est revenu à minuit et les portes de l'église étaient ouvertes. Sans méditer, il souleva San Pedro dans ses bras, le plaça dans une sacoche en cuir et se mit en route, poursuivi par les indigènes, qui voulaient retrouver la statue de leur patron.
Lorsque la capture du Capitaine Carrizo et de la statue de San Pedro fut imminente, un vent fort surgit et la poussière désorienta les indigènes. Carrizo a continué sa marche à travers la Quebrada de Humahuaca (Jujuy) et Salta, et est entré dans la Quebrada de los Valles Calchaquíes, ayant déjà eu le premier miracle, c'est-à-dire avoir réussi à échapper aux Indiens. Après beaucoup de route, le capitaine Carrizo, avec une profonde foi religieuse, a demandé à San Pedro d'indiquer où il voulait rester. Ainsi, arrivé à Fiambalá, le mulet portant la statue, tomba au sol.
Le capitaine Domingo Carrizo sorti et couru pour relever le mulet, mais c'était impossible en raison du poids de la charge. Carrizo a demandé de l'aide, mais toutes les tentatives ont été vaines. Il a immédiatement estimé que c'était le signal que saint Pierre lui avait envoyé et que c'était l'endroit où il voulait rester. Telle était la dévotion du Capitaine Carrizo, qui, dans son testament rédigé le 17 août 1795, a ordonné que l'église de San Pedro devait être entretenue et aussi son désir que son corps soit enterré dans le même bâtiment. »

San Pedro est devenu le saint protecteur des marcheurs. Il a d'ailleurs à sa disposition une cinquantaine de paire de chaussures ! Nous voyons dans l'église une belle collection de tableaux de l'école de Cuzco. Il faudrait les restaurer. La suite est moins marrante. A l'office du tourisme on nous apprend que le Paso San Francisco pour passer au Chili est fermé. Grrr. On n'a plus beaucoup de pesos argentins et la banque ainsi que le guichet automatique sont Link... Nos cartes bancaires n'y fonctionnent pas ! Re Grrrr... Ensuite, on essuie une tempête de sable ! Puis on passe une nuit fort bruyante !

Le lendemain, il fait froid ! Nous cherchons des renseignements auprès de la gendarmerie, le col est bien fermé. Ils sont incapables de nous dire lesquels sont ouverts ! Il faut que je cherche sur leur page internet parce qu'ils n'ont de connexion ! Après avoir bataillé, j'accède à la page... Il n'y a pas d'infos sur les ouvertures et fermetures des cols ! Damned !!!
J'interpelle Francis pendant qu'il discute avec Christian, un charmant argentin. Celui-ci me propose d'aller voir son papa qui se démène pour nous avoir des infos. Le Paso de Jama est ouvert, Francis est content, nous allons passer à Salta. Yes ! Ensuite Christian m'aide à peaufiner le trajet Antofogasta – San Antonio de los Cobres. Il connait toute la région sur le bout des doigts, il mène des groupes en 4x4. Il est trop tard pour partir et nous passons une seconde nuit très bruyante.
Pour se décontracter, le lendemain nous allons à la dune magique. Après avoir erré pour trouver le chemin qui y mène, nous trouvons le grand parking sableux. On va y rester pour la nuit... Y'a personne à part des petites fourmis rouges qui se précipitent dès qu'elles sentent qu'il y a de l'eau !

Après une super nuit bien calme, on s'attelle au problème d'argent. Nous avons un peu de dollars et allons les changer dans la petite banque. Francis est inquiet, mais ça se passe bien. J'y croyais car c'est la première ville après le poste frontière. Yes, on met du carburant et on repart en passant par la petite ville d'Anillaco. On ne trouve pas le bâtiment en adobe, mais nous voyons des descendants d'esclaves. Bivouac à notre petite église.

Londres - Catamarca - Ruines de shincal - 02/09/2017
Ce sont les ruines incas d'une cité fondée en 1470. Ce n'était pas vraiment une ville comme Quilmes, mais plutôt un centre religieux. Un chef y habitait sur une colline à l'entrée, en face du fortin ou des gardes vivaient. Il y avait une petite population qui entretenait le tout. Le site présente deux collines face à face dédiées aux cérémonies religieuses, l'une pour la lune et l'autre pour le soleil. Une place centrale entourée d'un mur (Aukaipata), avec au centre une plateforme cérémoniale (Ushnu) où des sacrifices d'animaux avaient aussi lieu.

De grand batiments (Kallanka) servaient de magasins, pour les réunions... Des mortiers dans des pierres servaient pour préparer des breuvages et de la nourriture pour les rituels de cérémonies.

Un petit musée qui retrace l'histoire des différentes époques et ses habitants.

El peñon - catamarca - 03 & 04/09/2017
Nous prenons la RP 43 qui nous mène en altitude. Nous devions passer par les pistes pour rejoindre San Antonio de los Cobres. Notre mauvaise gestion du carburant et du temps ainsi que le vent incessant nous ferons faire demi tour. Mais nous y reviendrons car c'est magnifique.

Le village situé à 3600 m nous servira de bivouac. Nous avons aussi renoncé à dormir auprès de la laguna Blanca à cause du vent et des gros nuages. Très beaux paysages de la Puna (hauts plateaux).

Le lendemain, après un ravitaillement en carburant, nous allons en direction du Campo de Piedras Pomez. Une vraie piste à camion, horrible, chaotique et pas entretenue... Après avoir soulevé nos roues avant, penché sur un angle pas sympa du tout, nous prenons la décision de rebrousser chemin. On y reviendra. On pensait faire nos 50 km pour rejoindre quand même Antofogasta... Orangina, secouez moi... Retour à El Penon.


Nous régalons nos yeux encore une fois.

hualfin - catamarca - le 05/09/2017
Nous cherchons notre bivouac à proximité du village d'Hualfin, où nous avons visité en 2014 le musée et la charmante chapelle. De gros changement sur la 40. On dirait une autoroute maintenant. Il existe un petit camping gratuit, Pozo verde, dans devant une gorge. C'est le lieu de l'ancienne Pukara. Un petit coin de Paradis, idéal pour se délasser après l'altitude et les km.


Cafayate - salta - quebrada de las Conchas - Le 06/09/2017
Nous passons rapidement Cafayate, la connaissant déjà, pour aller retrouver notre bivouac à la Quebrada de las Conchas. On en profite pour acheter du vin « patero » et du Mistella (de bons souvenirs lors de la première dégustation en 2014...). Un petit tour de marche à pied, puis nous passerons une soirée et une nuit très, très ventée...

Salta - Salta - du 07 au 11/09/2017
Nous allons par la belle route jusqu'au camping de Salta, toujours pas top, mais peu cher et surtout à côté de nos amis Marcela et Daniel.

L'ordi de Francis a encore planté, j'essaie de nouveau de le remettre en route. Nada, c'est foutu. Nous devons passer vers Iquique et sa zone franche, on verra si on peut en acheter un autre. Lessives, nettoyage de C'huru, et surtout nous devons remettre la cellule à sa place. Francis part demander à un garagiste de venir avec son cric hydraulique, il devait passer vers 14 h, mas o menos, à 17 h, je craque et nous faisons la manipulation avec nos deux petits crics et des pavés. Ça marche ! On se congratule. Besoin de personne !
Nous faisons la connaissance de Jean-Claude, super sympa, peut être nous reverrons nous en Colombie. Nous profitons de la wifi chez Marcela pour régler un problème de banque, ces idiots ont envoyé à deux adresses différentes de nouvelles cartes bleues, alors que nous les avions changé avant de partir !
Nous devions partir avant le 11, mais nous sommes invités par Marcela et Daniel à un asado pour l'anniversaire de leur fille Lara. Hummmm...


Purmamarca - Jujuy - le 12/09/2017
Nous prenons la belle RN 9 pour aller à Purmamarca. Le temps est venteux et gris, mais nous apprécions ces paysages de yungas, les orchidées sont en fleurs. Nous bivouaquons dans une petite rue du village, car le vent ne nous quitte plus ! Grrr.

susques - jujuy - le 13/09/2017
Encore du vent dès le matin, grrr. Nous grimpons doucement la cuesta de Lipan. Passage du col à 4171 m. Un peu de déception car nous voyons peu de vigognes. Je crois que cela va devenir mon animal fétiche, elles sont racées et élégantes... Nous croisons un énorme convoi qui descendant la côte. Un camion à l'avant de la remorque et deux à l'arrière pour retenir le tout !
Déception aussi aux Salinas Grandes, ils vont en faire une attraction pour touristes. Beurk.

Il y a un vent horrible. Nous récupérons deux auto-stoppeurs, Lois et Ivan qui se gèlent. Francis se fait du soucis, car avec le poids supplémentaire et le vent, les montées ne vont pas être simples. Nous arriverons à Susques, après avoir été balloté, secoué, penché... Une horreur. Par contre, de beaux paysages lorsque le sable ne nous bouche pas la vue !

Nous avions décidé de passer la nuit à Susques. Petit tour à pied dans le village mais à 3900 m d'altitude et avec le vent, ce n'est pas facile. Nous nous réfugions dans l'avenue pour souffrir le moins possible du vent. Je profite de la fin d'après-midi pour cuire tout les légumes avant le passage frontière avec le Chili demain.

Nous allons dormir à proximité de la très jolie église. Il parait qu’il s’agit de la plus ancienne église de toute la province de Jujuy. On estime qu'elle aurait été construite vers 1598 par les Jésuites aidés par la population. Elle se nomme Virgen de Belén. Eglise à une simple nef, charpente en cardon (cactus) à deux pans recouverts de paille. Le clocher est accolé. L’intérieur est décoré par des peintures représentant des fleurs et des oiseaux de la région.

En début de soirée, nous entendons de la musique... Un rassemblement autour de l'église, musique, feu, pétards et feux d'artifice. Un peu de boisson aussi. L'église étant ouverte, nous en profitons. Très bel intérieur, dans la lignée de ce que nous avions vu en Bolivie en 2014.

Paso de jama - jujuy - frontière argentine-chili - le 14/09/2017
Nous récupérons nos jeunes amis pour les convoyer jusqu'à la douane. Belle route asphaltée, ça monte et ça descend. Le poste frontière est à 4200 m et le col qui marque la frontière à 4400 m.

Le reste de la route est au Chili, donc ici...